La perte de cheveux

 

Deux tiers des hommes sont concernés par la calvitie, et parfois même à partir de 30 ans. Mais il existe des traitements pour limiter la perte de cheveux !

 

La chute de cheveux peut être accentuée en cas de stress ou de maladie. Mais chez l’homme comme chez la femme, cela peut aussi se traduire par une calvitie. Lorsqu’elle est naissante, elle se voit peu, mais il existe aussi des traitements pour éviter que la calvitie ne soit trop marquée et trop visible !

 

Qu’est-ce que la calvitie ? - Docteur Maxime Meulebrouck, Cabinet de médecine esthétique du grand Amiens

 

Mieux comprendre la calvitie et ses causes

Les causes de la calvitie sont nombreuses, et dépendent de plusieurs caractéristiques : localisée ou diffuse, aiguë ou chronique…

  • L’alopécie androgénique est de loin la plus fréquente. Son origine est génétique, et elle est liée aux chromosomes X et 20 modifiant l’activité du récepteur de la DHT (testostérone) ;
  • D’autres facteurs entraînent aussi une calvitie : des carences en fer, un trouble thyroïdien, une dénutrition, la ménopause, ou l’existence d’une pathologie sous-jacente sont des causes fréquentes d’alopécie ;
  • Il existe aussi des pathologies dermatologiques telles que la pelade, le lupus érythémateux, qui peuvent entraîner une alopécie.

La calvitie se présente le plus souvent chez l’homme, sur la ligne du front, sur le sommet du crâne, les tempes ou l’arrière du crâne. Les premiers signes se détectent le plus souvent vers 30 ans.

Chez la femme aussi, une calvitie peut commencer à être visible vers 40 – 50 ans. Elle se produit le plus souvent sur le haut du crâne.


 

Quels sont les traitements possibles pour la calvitie ?

La première action face à une calvitie est d’éliminer ou de traiter une pathologie qui en serait la cause.

Au cours de la consultation médicale pour le traitement d’une calvitie, le Dr Meulebrouck effectuera un examen clinique complet. Une prise de sang est souvent effectuée.

Pour une alopécie androgénique, plusieurs traitements médicamenteux peuvent être proposés, mais ceux-ci sont souvent délaissés en raison de leurs effets indésirables :

  • Le finastéride peut favoriser l’apparition de troubles de la libido et de l’érection ;
  • Le dutastéride peut également provoquer une impuissance.

Pour une alopécie peu prononcée, une prise en charge par mésothérapie associée à des injections de PRP favorisent la suspension de la perte de cheveux.

Pour une calvitie plus forte, la greffe capillaire est recommandée. Elle permet de recouvrir les zones touchées.

Bon à savoir : Concernant la greffe capillaire, il est important de mettre en garde contre les pratiques souvent étrangères, aux revendications tarifaires alléchantes, réduisant votre réflexion à un nombre de greffons. Le diagnostic initial est le plus souvent réalisé en téléconsultation, et il est donc incomplet puisqu’il ne tient pas compte d’une pathologie sous-jacente. Sans compter que le suivi et la gestion des complications peuvent être inexistantes.

 

Mieux comprendre la greffe de cheveux et les implants capillaires

 

Comment se déroule une greffe de cheveux ?

La greffe capillaire s’adresse aux hommes et aux femmes désirant retrouver plus de densité ou recouvrir une zone marquée par une alopécie.

Un examen clinique est indispensable avant qu’elle ne soit effectuée. Il faut également vérifier et lever les principales contre-indications.

 

Qu’est-ce que la technique par FUE ?

Le FUE, ou « Follicular Unit extraction », est une technique de greffe capillaire qui consiste à extraire et à réimplanter un par un les greffons.

Selon le protocole choisi, une ou deux séances peuvent être réalisée, éventuellement à quelques mois d’intervalle.

La technique par DHI utilise quant à elle un stylo implanteur. Il n’a pas été observé de différence d’efficacité entre les protocoles des deux méthodes. Une anesthésie est réalisée.

 

Comment se déroule une greffe capillaire par FUE ?

On distingue deux temps lors de la greffe capillaire par FUE.

Les prélèvements des greffons

A partir d’une zone donneuse située au niveau occipital, entre les deux oreilles, les greffons sont prélevés avec un punch pour conserver le bulbe du cheveu. Les cicatrices de ces prélèvements deviennent quasiment invisibles par la suite. Le nombre de greffons utilisable dépend de la densité de la zone donneuse.

L’implantation des greffons

Après le prélèvement, le médecin effectue les dessins pour l’implantation des greffons. Cette dernière s’effectue de façon manuelle. A l’aide d’une aiguille, une fente est réalisée puis le greffon est introduit.

Un bandage intégral est réalisé. Il est enlevé le lendemain de l’intervention.

La greffe de cheveux, implants capillaires - Docteur Maxime Meulebrouck, Cabinet de médecine esthétique du grand Amiens

 

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